Champ d'avocatiers et le Centre culturel - Amahoro.pl

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Champ d'avocatiers et le Centre culturel

Projects > Makebuko
ABANA BASEKA – CARMES DÉCHAUX AU BURUNDI
ÉDUCATION À LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT (PLANTATION DES ARBRES)
LIÉE À L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE

Champ d’avocatiers de Makebuko
“Abana baseka” a permis aux Pères Carmes d’entreprendre une agriculture d’éducation à la sauvegarde de l’environnement qui puisse être liée à l’autosuffisance alimentaire dans un pays qui a besoin de l’un et l’autre aspect. Dès lors, les Carmes Déchaux du Burundi et Rwanda ont entrepris d’exploiter à cette fin, leur terrain de 4 hectares situé à quelques mètres de retrait par rapport à la route nationale numéro 13 qui relie la ville de Gitega, capitale politique du Burundi située au Centre du Pays à celle de Ruyigi, dans l’Est.
 
1. Le projet a commencé au mois de janvier. Quand il a commencé, il a bénéficié de la visite du Père Andreas Krefft avec un groupe en provenance d’Allemagne après quelques jours de visite au Rwanda.
2. Depuis lors, beaucoup a été fait. Le terrain a été préparé et 289 plantules ont été repiqués.
3. La longue saison sèche s’est révélée une grande menace pour les jeunes plantules sur ce terrain qui ne résiste pas aux fortes sécheresses. Ainsi, malgré l’arrosage et le paillage autour des plantules, cent-soixantaine d’entre elles se sont fanées.
4. Avec le retour des pluies, les plantules qui ont résisté ont retrouvé vigueur et verdure. Elles sont belles à voir.
5. Les plantules fanées ont été remplacées ; six qui ont été volées aussi.
6. Avec les pluies aussi les mauvaises herbes poussent vite avec le risque qu’elles étouffent les jeunes plantules.
7. Le travail actuel est le sarclage pour enlever ces mauvaises herbes et ainsi permettre aux avocatiers de bien grandir.
 
Dans l’entretemps nous sommes encouragés à continuer car le cycle des avocatiers nous montre que l’éducation au verger qui unit en lui la sauvegarde de l’environnement et l’autosuffisance alimentaire a des avantages secondaires.
 
1. Avec la pépinière, les gens apprennent à préparer les plants et les entretenir. Ils en retirent une connaissance et gagnent un salaire pour la survie des familles.
2. Tout au long de la croissance de l’avocatier, on se rend compte que c’est un arbre qui protège le sol de la sécheresse grâce à l’abondance de son feuillage.
3. Un plant d’avocatiers porte beaucoup de fruits de manière que nous espérons un grand rendement quand les avocatiers commenceront à porter du fruit.
4. En plus, même s’il en existe ici et là dans la population, c’est un fruit recherché qui se mange de multiples manières.
5. Le soin que les avocatiers exigent permet aussi de donner du travail aux ouvriers.
6. Si le pays atteignait une production suffisante, il y aurait moyen de penser aussi aux unités de production de l’huile d’avocats ou de production du vin de fruits diversifiés dont l’avocat.
 
Notre merci du fond du cœur va à Abana baseka qui nous permet de réaliser ce genre de projets qui contribuent au développement à plusieurs niveaux et nous permet de penser le futur avec optimisme.
CENTRE CULTUREL
SAINTE THERESE D’AVILA
DE MAKEBUKO

Brève présentation
 Le samedi 2 janvier 2021, nous nous sommes rendus au Centre Culturel Sainte Thérèse d’Avila de Makebuko. Nous étions attendus par un groupe d’élèves soutenus financièrement par la Fondation Barceló dans leur scolarisation. Cette année, leur nombre s’élève à 101. Pendant toutes ces années de collaboration avec la Fondation Barceló, l’effectif le plus élevé a été de 185 élèves. Ils étudient dans différentes écoles fondamentales et post-fondamentales du Pays, même si la plupart étudient dans les écoles de Makebuko, en l’occurrence le Lycée saint Alphonse et le Lycée Technique communal.
 
Depuis l’année 2014, suite à leur demande d’une petite salle de lecture, exprimée deux ans auparavant, le bâtiment qui abrite une mini-bibliothèque et une grande salle de lecture a été construit. Ce fut le début du projet de Centre Culturel Sainte Thérèse d’Ávila en honneur de la Sainte d’Ávila qui était amie de la culture et de la lecture de bons livres. Il fut inauguré le 31 août 2015, date à laquelle eut lieu la bénédiction de l’édifice par Mgr Simon Ntamwana, Archevêque de Gitega. Cette année-là, on célébrait le 5ème Centenaire de la naissance de sainte Thérèse de Jésus dite d’Ávila. Le patronage de Sainte Thérèse sur ce Centre est dû aussi au fait que quand les élèves demandèrent une salle de lecture, le frère Antoine Marie Zacharie Igirukwayo, ocd leur répondit en les invitant à invoquer l’intercession de cette Sainte. Celle-ci ne les déçut point.
1. Les Carmes du Vicariat régional du Burundi et du Rwanda achetèrent deux petites parcelles contiguës ; c’est sur l’une d’elles que le bâtiment actuel est érigé.
2. Avec leur cofinancement, différents bailleurs de fonds sollicités ont répondu favorablement en contribuant à l’effort économique requis pour la construction. Ceux-ci sont : le périodique et ONG Obra Máxima de la province des Carmes Déchaux de Navarre en Espagne ; le diocèse de Würzburg en Allemagne, l’Organisation pour la promotion de l’Alphabétisation dans le monde (en sigle OPAM) de Rome en Italie, et l’ONG Calawi de Calahorra en Espagne.
3. Durant la construction, les élèves soutenus par la Fondation Barceló à l’origine du projet eux-mêmes, ont offert la contribution qui était à leur portée, le travail manuel. Ils continuent jusqu’à ce jour en faisant de petits travaux d’entretien quand c’est nécessaire.
4. Renata Borroni et la paroisse saint Pancrace de Rome ont fourni le cofinancement pour la délimitation du terrain, l’équipement en mobilier, et une bonne partie des livres aujourd’hui disponibles.
 
Donc le CCSTA de Makebuko existe grâce à la Fondation Barceló qui, en octroyant régulièrement le soutien financier à la scolarisation, a permis la constitution d’un groupe d’élèves qui se réunissent régulièrement et se constituent en une famille de bénéficiaires de sa sollicitude et grâce aux bienfaiteurs précités. Nous les en remercions tous surtout en cette année 2021 où, à l’occasion des cinquante ans de la présence des Carmes Déchaux dans notre région du Burundi et du Rwanda (1971-2021), nous portons avec reconnaissance dans notre prière, tous ceux qui nous soutiennent en cette existence et dans les œuvres que nous réalisons modestement. Même si le projet n’en est qu’à ses débuts et que beaucoup reste encore à faire, le Centre est devenu le point de rencontre pour tous ceux qui veulent bénéficier d’un lieu calme et viable de lecture en cette localité.

Visite du samedi 02/01/2021
Le 2 janvier 2021, nous étions attendus en ce Centre parce que les bénéficiaires des bourses de la Fondation Barceló proches de ce Centre venaient recevoir la quote-part de leur bourse pour le deuxième trimestre de l’année scolaire en cours.
 
1. Pour arriver à Makebuko, nous sommes partis du point central du Burundi, Gitega, la capitale politique du Pays. Ce point est localisé à côté du monument du Prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance. À partir de ce point, nous avons emprunté la route nationale n.8, voie de sortie de Gitega vers l’Est et le Sud quand on continue vers Rutana. Dans la commune de Makebuko, au point kilométrique 24 côté gauche, de la route nationale n.8 se détache la route nationale numéro 13, qui relie Gitega à Ruyigi et continue vers Cankuzo dans l’Est du Pays. C’est à 500 mètres de ce carrefour que se situe le Centre Culturel sainte Thérèse d’Ávila, rejoignable donc par la route asphaltée.
2. Le Centre Culturel Sainte Thérèse d’Avila compte maintenant une salle de lecture doublée d’une petite bibliothèque. Le bâtiment a été inauguré le 31 août 2015 comme nous l’avons dit précédemment. Il sert principalement pour la lecture à tous ceux qui le désirent, même si l’approvisionnement en livres est encore très insuffisant. L’espace offre de plus amples perspectives vu qu’on peut encore y construire pour des services culturels variés, en prolongement de ce qui existe déjà. Mais cinq ans après l’inauguration, le plus urgent est certainement la construction des toilettes viables pour ceux qui fréquentent la salle.
3. Le samedi 2 janvier 2021 donc, les élèves nous attendaient à l’entrée du Centre ; et ils ont même exécuté une danse traditionnelle de bienvenue.
4. Le moment très attendu par eux doit avoir été la distribution de la bourse du deuxième trimestre de l’année scolaire 2020-2021.
5. Enfin, en se faisant porte-parole des autres, une élève a remercié la Fondation Barceló en ces termes :
 
« Je commence par vous saluer. Je m’appelle Niyobushobozi Laetitia. J’étudie au Lycée Saint Alphonse de Makebuko en deuxième année d’agronomie. Depuis cinq ans je suis soutenu par la Fondation Barceló. De l’argent que je reçois ici j’achète le matériel et je paie les frais scolaires. Au nom de tous les élèves nous remercions la Fondation Barceló pour cette bonne œuvre en notre faveur en nous restant proches. Nous souhaitons qu’elle continue à nous appuyer. De notre part, nous nous engageons à étudier assidûment pour progresser dans la connaissance et que nous puissions ainsi espérer un futur radieux. Merci ».
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